La circulation générale découle à la fois de la rotation de la Terre (1670 km/h) et du déséquilibre énergétique entre les pôles et la zone intertropicale.
L’atmosphère n’est pas immobile, l’air se déplace autour du globe. L’air surchauffé à l’équateur va se déplacer pour venir réchauffer l’air refroidi des pôles.
Dans les régions polaires, entre 60° et 90° de latitude, les vents sont de secteur Est (Nord Est dans l’hémisphère Nord et Sud Est dans l’hémisphère Sud).
Dans la zone tempérée, comprise entre 60° (dépression subpolaire) et 30° (anticyclone subtropical), les vents d’Ouest sont les plus fréquents (Sud Ouest dans l’hémisphère Nord, Nord Ouest dans l’hémisphère Sud). Cette zone est favorable au développement des perturbations.
Des zones de calme se situent au niveau des Anticyclones des Açores (30°N) et de Sainte Hélène (30°S). Elles sont appelées les Horses latitudes.
Dans la zone intertropicale, située entre les anticyclones subtropicaux (Anticyclone des Açores et Anticyclone de Sainte Hélène) et l’équateur, la circulation se fait dans le sens Est – Ouest de manière permanente. Elle se traduit par des vents de secteur Est appelés les alizés et par la présence de Cumulus. Dans cette zone, des cyclones se développent régulièrement en fin d’été.
Dans l’hémisphère Nord, les alizés sont de secteur Nord Est alors que dans l’hémisphère Sud, ils sont de secteur Sud Est. Cette variation de direction est due à la force de Coriolis.
La force de Coriolis est induite par la rotation terrestre.
Elle contribue à dévier un courant aérien vers sa droite dans l’hémisphère Nord et vers sa gauche dans l’hémisphère Sud.
On observe que cette force s’annule et change de sens quand on change d’hémisphère (passage de l’équateur). Cette force joue un rôle essentiel dans l’écoulement atmosphérique horizontal.
La force de Coriolis est nulle à l’équateur. Elle augmente quand on se rapproche des pôles (où elle est maximale).
La zone de rencontre des alizés du Nord Est et du Sud Est donne naissance à une grande bande nuageuse appelée l’équateur météorologique ou ZCIT (Zone de Convergence Intertropicale).
Elle correspond à une zone de vents irréguliers, de faible visibilité et d’orages (Cumulonimbus à très fort développement vertical (jusqu’à 16 kilomètres d’épaisseur). Les marins appellent cette zone «le pot au noir».
C’est une source considérable d’énergie qui est transférée verticalement par les forts mouvements ascendants se produisant dans les Cumulonimbus, puis horizontalement par les grands mouvements atmosphériques de la haute troposphère (jet stream).
L’équateur météorologique correspond à une zone de basse pression relative.
Sa position en latitude varie au cours de l’année. Il peut s’écarter de plus de 20° de latitude par rapport à l’équateur géographique. Il atteint sa position extrême en août et en février, l’inertie thermique des océans entraînant un décalage de deux mois par rapport aux solstices d’été et d’hiver.
Les amplitudes les moins importantes correspondent à la présence d’océans de part et d’autre de l’équateur géographique.
Quand un continent est situé de part et d’autre de l’équateur (Amérique du Sud, Afrique centrale), les effets thermiques (réchauffement et refroidissement) et les influences de la végétation se font ressentir. La forêt amazonienne est très humide, la végétation a en ce qui concerne l’évaporation les mêmes comportements qu’une étendue maritime.
Quand un continent fait face à un océan, une circulation atmosphérique puissante appelée la mousson se déclenche.