Les systèmes de dérive

Il existe cinq systèmes de dérive.

La dérive sabre est un système où la dérive se lève et s’abaisse verticalement à la main. La dérive glisse dans le puit de dérive. Sous la coque, pour affiner l’écoulement de l’eau au niveau de la dérive, il y a « les lèvres » qui sont posées de chaque coté du puit de dérive et se rejoignent l’une sur l’autre pour éviter que l’eau ne remonte le long du puit de dérive. Ce système se retrouve notamment sur « l’Optimist » et « l’Equipe ». La dérive pivotante est un système où la dérive bascule dans la longueur du bateau de l’horizontale à la verticale et inversement. Un système de palans permet de faire pivoter la dérive manuellement. Ce système de dérive équipe la plupart des dériveurs en double comme « le 420 », « le 470 »… La dérive lestée est un intermédiaire entre la dérive et la quille. Ce système de dérive se trouve sur les monocoques habitables. Le système de relevage est celui de la dérive sabre. Ce type de dérive permet à un habitable de s’approcher prés d’une plage, d’entrer dans des ports au chenal peu profond. La quille est une dérive fixe lestée en plomb. La quille se trouve sur tous les bateaux habitables de croisière et de course en série. La forme (profil) a beaucoup évoluée avec le temps. Le schéma ci-contre montre un profil assez évolué, proche des tendances actuelles. La quille pendulaire se rencontre exclusivement sur les quillards et en général sur les bateaux de course. La quille pendulaire se déplace dans le sens latéral du bateau du côté opposé à la gîte. La quille se déplace pour augmenter le couple de rappel et remettre le bateau à plat et ainsi retarder les prises de ris quand le vent forcit. Quand la quille pendulaire se déplace au vent du bateau, elle augmente le couple de rappel ou de redressement.