Le vent au voisinage du sol subit l’influence de la surface sur laquelle il évolue. Le vent aux abords d’une côte est moins régulier qu’au large. Ceci est du à la rugosité de la terre qui est plus importante que celle de l’eau. Le vent va être ralenti et devenir turbulent.
Le relief joue un rôle important. Il va contribuer à perturber et à modifier l’écoulement du vent. En fonction de la forme du relief et de la direction générale du vent (hors effet de côte), on obtient différents cas de figures.
Avec un peu d’habitude, en observant la surface de l’eau et le comportement des autres voiliers, on peut détecter les effets du relief sur la direction et l’intensité du vent.
Quand l’obstacle n’est pas vertical (montagne, colline), le vent peut s’écouler le long de la pente et on trouve du vent sous forme de rafales au pied du relief.
Cette zone n’est pas large et on se retrouve rapidement dans le dévent du au relief. Le voilier qui évolue dans cette zone n’a pas une stabilité d’assiette latérale (gîte, contre – gîte dues aux risées et aux déventes) et de route (adonnantes, refusantes).
La zone perturbée est détectable car la surface de l’eau est plus sombre (risée).
Quand on se trouve en présence de vallées débouchant en bord de mer, l’effet du vent de terre canalisé par les vallées se ressent en mer.
Le vent augmente quand on passe dans l’axe des vallées. L’effet se ressent sur la conduite du bateau (accélération, gîte) et s’observe à la surface de l’eau (risées plus marquées, zone de moutons…).